Louison,
Un prénom qui résonne et nous plonge dans la France des années 50… Il y a les “leaders” : Jean Robic, Charly Gaul, Hugo Koblet… et Louison !
Louison Bobet, le premier coureur français à gagner trois tours d’affilés, 53, 54, 55. Du jamais vu. Une horloge, un physique, un cerveau surtout. La stratégie, c’est ça qui fait les courses. La course moderne, celle de Bobet.
La radio grésille, la voix nasillarde du commentateur enfile comme des perles les noms des héros du tour de
France sur un fil ininterrompu.
On y entend la beauté du coureur dans l’effort, le nom des cols mythiques dont la simple évocation provoque un frisson, la foule en délire ; puis le silence, la souffrance, le combat avec soi-même, la peur, le risque, les drames,
les scènes de liesse au sommet. La grande aventure a commencé. Les cyclistes sont applaudis comme des militaires qui partent au combat, comme des marins qui ne reviendront peut-être jamais, laissant à quai leur muse et leurs émois. Les femmes, ça ramollit les jambes.
Et puis il y a les gens, ceux qui regardent, qui écoutent, qui attendent. Ceux pour qui chaque journée de juillet est rythmée par le passage de la grande boucle.
— On peut même pas aller pisser tranquille, imagine que Darigade place une attaque à ce moment-là !
On leur colle du André Verchuren le roi de l’accordéon ; et ils sont contents, les gens.
Distribution
Avec Marine Monteiro, Marc Pastor et Loïc Sanchez.
Pièce écrite et mise en scène par Philippe Hassler.
Avec la voix de Benoit Ramos.
Chorégraphie : Christine Jouve
Décor : Maïlis Donnet
Création Lumière : Maïlis Donnet
Soutiens : Le petit atelier – Fabrique artistique à Montpellier
Date de création : 2019
Comme d’habitude, une réservation est possible par retour de mail.
C’est un spectacle adapté aux enfants à partir de 10 ans.
Page mise à jour le 01 décembre 2022